Texte : "De l'amitié" (1557) , Montaigne, Essais (1580)

rencontre Etienne de la Boétie en 1557, ils devinrent très amis. Mais la Boétie mourut très jeune (1563), ce fut un traumatisme pour Montaigne, qui en hommage à leur amitié, s'isola et écrivit des textes sur l'amitié dans Essais chap 27

I-Une amitié singulière

1)Les autres amitiés
-série de termes synonymes "accointances" "familiarités" = bonne camaderie, connaissances
-sources de ces amitiés "occasion, commodité"
--> amitiés par intéret ( /!\ ne remet pas en cause les autres amitiés, elles ne sont que plus faibles, convenables, faciles)
-caractéristiques: "molles, régulières" = ordinaires, banales, pas d'intensité ni d'investissement
-des échanges "s'entretiennent" mais sans enjeu vital. Ce sont des amitiés longues à préparer, qui se cultivent " longueet préalable conversation " --> amitiés posées, réfléchies : ce sont des amitiés qu'on décide par avance

2) L'amitié extraordinaire de Montaigne
-formules dévalorisantes "ne sont qu' ", "ordinairement" "molles et régulières" --> écart avec son amitié
-formules pour démarquer son amitié "en l'amitié de quoi je parle" "celle ci" --> unique association
-image d'une union "mêlent" "confondent" "mélange" + métaphore empruntée à la couture (l 6-7) cette amitié est une amitié en laquelle les deux êtres sont confondus: ils forment un nouvel être. Cette image se retrouve à la fin du texte ligne 32 "ce mélange", dit toujours la même chose sous plusieurs formes, structures > Ligne 32 : parallélisme de construction presque complet --> fusion, ne forment qu'un

II) La naissance de cette amitié

1) Un contexte
-matériel: fête/ville ligne 18
-spirituel: ils ont entendu parler l'un de l'autre, une envie de se rencontrer lignes 13-12, ils se connaissent avant de se voir, attirance par leur nom "embrasser"

2) La rencontre
-coup de foudre: il se souvient de leur rencontre, du lieu, du contexte ligne 16-18
-soudain, fulgurant, fatale, soumis au