Commentaire de l’horrible danger de la lecture, voltaire
Commentaire : Texte C ; De l’horrible danger de la lecture, Voltaire (1765)
Durant le 18ème siècle, la censure fait encore des ravages, alors que les censeurs royaux et l’Eglise condamnent de nombreuses œuvres, les auteurs rusent pour pouvoir transmettre leur message .Ainsi Voltaire célèbre philosophe des Lumières, écrivit de nombreux essais, romans et contes qui critiquèrent la société, on peut citer Candide (1759), l’Ingénu (1767). Dans le texte, De l’horrible danger de la lecture, Voltaire critique habilement la censure et les abus du système politiques français, pour mieux affirmer les idées des Lumières. Tout d’abord, nous nous intéresserons au moyen mis en œuvre pour ne pas faire censurer ce pamphlet. Puis nous étudierons la dénonciation et la mise en valeur des idées des Lumières.
Dans ce pamphlet, Voltaire ne s’exprime pas directement. A cette époque où la censure est très importante, les philosophes sont obligés de déjouer leurs pièges, ainsi ils sont nombreux à utiliser le détour de la fiction orientale. Voltaire choisit donc d’utiliser la fiction orientale pour ne pas subir les foudres des censeurs. Il fait parler le personnage de « Joussouf Chéribi « (ligne 1) qui symbolise les censeurs royaux qui interdissent de nombreuses libertés et droit à la population. Pour s’attaquer à la France, Voltaire la désigne comme « un petit Etat nommé Frankrum, situé entre l’Espagne et l’Italie « (ligne 5). De même pour l’Eglise, les références religieuses musulmanes sont nombreuses, rappelant l’orient, on peut relever « Dieu mouphti « (ligne 1) « Mahomet « (ligne 9) « diminuer le nombre de pèlerins de La Mecque » (lignes 30-31) , « imans « (ligne 7) . On peut aussi citer, d’autres indices d’orientalisation tels que la date « l 7 de la lune de Muharem, l’an 1143 de l’hégire » (lignes 55 -56) le lieu « Saint-empire ottoman « (ligne 1-2) ou « la ville impérial de Stamboul « (ligne 7-8) ainsi que quelques noms de métiers tels que «