Commentaire du bellay
«Les Regrets» de Du Bellay est une collection de plusieurs sonnets écrits en 1558, à l’époque de l’Humanisme. Le sonnet XXXII est de registre lyrique et il évoque les espoirs de l’auteur, ainsi que ses déceptions dans son voyage en Italie. Ainsi, de quelle manière l’esprit humaniste permet-il à l’auteur d’exprimer ses sentiments? Pour répondre à cette question nous allons analyser, premièrement, l’expression des ambitions humanistes et ensuite, la réalité décevante.
En effet, ce sonnet est l’expression des ambitions humanistes. Tout d’abord, ce poème contient les ambitions personnelles et égocentriques de l’auteur. À travers celui-ci, il montre ses espoirs d’apprentissage pour sa réalisation personnelle. C’est pour cela qu’il utilise la première personne « Je » (v.1, 3, 6, 8, 9) avec insistance. Par ce même procédé d’insistance, Du Bellay introduit ses projets, avec l’anaphore de « Je me ferai » (v.1 et 3). Également, le verbe « faire » est conjugué au futur simple et, de cette manière, l’auteur projette ses ambitions qui reprennent un énorme projet d’étude.
Par ailleurs, l’auteur révèle ici son goût pour l’apprentissage, car l’énumération des vers 1 et 2 révèle qu’il veut apprendre « la philosophie », « la mathématique et médecine », tout comme « la théologie » (v.4), « l’escrime » et le « bal » (v.6). Ainsi, ce programme d’étude est donc énorme et très compliqué pour un seul homme. De même, la constante répétition du mot « et » (v. 2, 3, 5, 6, 7) renforce l’idée d’immensité du programme d’étude et prouve l’insistance et la volonté de l’auteur d’avoir connaissance de toutes ces matières dans son voyage en Italie. Cependant, il retrouve là-bas une situation totalement différente à celle attendue, qui l’amène à regretter son voyage.
En outre, il se dévoile ici une réalité décevante. En premier lieu, le texte met en évidence la perte totale de l’auteur. Il a la sensation