Scène du meutre de Basil par Dorian (chapitre 13).

INTRO
Rappeler brièvement la situation antécédente.
La première confrontation entre Basil, Dorian et le portrait a eu lieu au chapitre 2, au chapitre 13 c'est seulement la deuxième.
Le lecteur pourrait s'attendreà un moment "détendu" entre les deux anciens amis, car Basil allait accorder son pardon à Dorian, et celui a avoué son secret à Basil.
Mais nous assistons à un meutre très brutal, dans une atmosphère fantastique.

I. Une scène de meurtre.

A. La mise en place du suspens.

Rapidité de l'exécution (une phrase) qui contraste avec la lenteur précédemment dans le texte.
Renforcé par "Soudain" en début de paragraphe.

B. Une scène de violence.

Dans les verbes: détester, exécrer...
Cruauté et acharnement de Dorian. On peut même parler de bestialité.
Polyptote de "étouffer" (même utilisation d'un mot différemment)

C. Pourtant, un meurtre commis de sang froid

On passe de la focalisation zéro à la focalisation interne.
Dorian attend le moment propice pour tuer Basile, vérifie qu'il n'y ait personne dans la maison.
"il y eut" = présentatif, enlève la référence à la personne, montre l'absence d'émotion de Dorian.
Description du corps à l'agonie extrêmement précise, factuelle, présence de détails macabres.
L'insensibilité de Dorian est présente dans son regard et la façon de nommer le corps de Basil: "Basil Hallward", "Hallward", "un homme", "l'homme", "la chose". Son ancien ami devient un étranger.

II. Le combat du bien et du mal.

A. Le bouleversement des rapports de force au sein du trio.

Basil essaie de se rapprocher de Dorian grâce à une prière, mais il le rejette. C'est la fin de tous liens entre eux.
Il parle de "chose maudite" à propos du tableau. Il ne reconnait plus son oeuvre. Il est conscient qu'elle est animée car elle a un "regard louche", les "lèvres grinçantes"... Comme un personnage à part entière.

B. Un personnage possédé.

Elle est montrée par