Commentaire du poème L'Albatros
Le poème L'Albatros est extrait de "Spleen et idéal", du livre Les Fleurs du
mal écrit par Charles Baudelaire. Ce poème narre une scène de vie en mer
dans laquelle des hommes tournent en dérision des albatros,
1ere Partie :
Dans l´albatros, Baudelaire cherche à représenter une scène de vie dans
la mer. On peut observer rapidement la présence du champ lexical de la
mer : « hommes d’équipage » (v.1), « albatros » (v.2), « oiseaux des mers »
(v.22), « le navire »
(v.4), « les planches » (v.5), « avirons » (v.8), « tempête » (v.14). Pour
evoquer la presence de la mer il utilise aussi les rimes en « mers » aux vers
2 et 4 (mers/amers) qui soulignent phonétiquement le contexte maritime.
Ces albatros décrits par Baudelaire évoluent dans ce cadre maritime.
Cette evolution est montrés par des périphrases qui soulignent leur grandeur
et leur majesté : « vastes oiseaux des mers » (v.2), « compagnons de
voyage » (v.3),« rois de l’azur » (v.6), « prince des nuées » (v.13).
On voit que ces périphrases soulignent l´association entre l´albatros et son
milieu : « azur », « vaste » – ces adjectifs qui qualifient les albatros pourraient
aussi bien s’appliquer aux milieu marins dans lesquels ils évoluent. Ces
caractéristiques communes entre les oiseaux et leur milieu nous évoque une
association presque parfaite.
Dans le contexte maritime, Baudelaire décrit des marins cruels, brutaux et
grossiers qui s’en prennent aux albatros.
Ces marins apparaissent comme un groupe d’hommes : « les hommes », «
l’équipage » et aucun n’est décrit avec précision. Cet amusement cruel
est décrit dès les premiers vers du poème : « Souvent, pour s’amuser, les
hommes d’équipage/ prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, qui
suivent, indolents compagnons de voyage/ ».
Les marins sont peu décrits : le lecteur les découvre à travers leurs gestes
cruels : « prennent », « agace », «