Commentaire du poème « l’ancienne gare de cahors »
Introduction
I) Animation de la gare d’autrefois
a. Une gare bondée où s’agitent les voyageurs
b. Thème du temps
II) Abandon de la gare d’aujourd’hui
a. Une gare abandonnée, oubliée
b. Une gare paisible où la nature reprend ses droits
Valery Larbaud n’a cessé de voyager pendant la première moitié de sa vie. Dans son recueil « Poésie d’A.O. Barnabooth » il évoque les lieux qu’il a découverts ainsi que le plaisir de voyager en navire et en train. En effet, dans le poème « L’ancienne gare de Cahors » tiré du recueil « Poésie d’A.O. Barnabooth » écrit en 1908, Valery Larbaud (1881 – 1957) décrit la gare de Cahors aujourd’hui désaffectée. Il parle de l’ambiance joyeuse qui régnait avant dans cette gare et de la tristesse qu’elle dégage à présent. Ainsi nous nous intéresserons, dans une première partie, à l’animation de la gare d’autrefois et dans une seconde à l’abandon de la gare d’aujourd’hui.
Dans ce poème V. Larbaud nous parle d’une gare autrefois très animée. Il commence par nous dépeindre un lieu où s’agitent des voyageurs, en témoigne l’expression «ô cosmopolite !» qui montre que les gens, venus de partout, tous différents, se mélangent. L’adjectif « voyageuse » est une métaphore car la gare ne voyage pas vraiment mais ce sont plutôt les voyages de ses trains aux quatre coins de la France et les passagers qui la font voyager. Le vers 8 « La robe d’air tourbillonnant des grands express » est une métaphore avec laquelle l’auteur décrit les nuages de fumées créent par les trains, on relève, de plus, une allitération en [r] qui s’avère être une harmonie imitative représentant les bruits des machines à vapeur. Le poète note aussi le fracas des trains, « l’ébranlement » qui secoue toute la gare. L’énumération « Tant d’adieux, tant de départs et tant de retours » souligne l’expérience de la gare, elle a vu beaucoup de choses, de plus l’antithèse « départs » et « retours » accentue cette idée en citant deux extrêmes.
Par ailleurs, on remarque que le