Commentaire du roman "a l'ouest rien de nouveau"
1374 mots
6 pages
Paul Bäumer est un jeune Allemand de 19 ans. Après avoir été soumis à un bourrage de crâne patriotique par leur professeur, Kantorek, plusieurs de ses camarades de classe et lui-même s'engagent volontairement dans l'armée allemande.Après dix semaines d’entraînement, la rencontre du cruel caporal Himmelstoss et l’inimaginable brutalité de la vie au front, Paul et ses amis réalisent que leur idéal de patriotisme et de nationalisme sont de simples clichés vides de sens. La guerre agit comme une révélation et le jeune soldat se sent trahi par ses maîtres :« Ils auraient dû être pour nos dix-huit ans des médiateurs et des guides nous conduisant à la maturité, nous ouvrant le monde du travail, du devoir, de la culture et du progrès - préparant l'avenir. Parfois, nous nous moquions d'eux et nous leur jouions de petites niches, mais au fond nous avions foi en eux. La notion d'une autorité, dont ils étaient les représentants, comportait à nos yeux, une perspicacité plus grande et un savoir plus humain. Or, le premier mort que nous vîmes anéantit cette croyance. Nous dûmes reconnaître que notre âge était plus honnête que le leur. Ils ne l'emportaient sur nous que par la phrase et l'habileté. Le premier bombardement nous montra notre erreur et fit écrouler la conception des choses qu'ils nous avaient inculquée. »Tout au long du récit, Paul raconte les abominations de la guerre : les tranchées ne sont même plus en état d'être occupées, elles sont envahies de rats et complètement détruites par les obus. Puis, heureux d'avoir une permission, Paul rentre chez lui mais il n'est compris que par sa mère qui ne lui pose aucune question. De retour de permission, il est heureux de n'avoir perdu aucun de ses amis. Obligé de mûrir d'un coup à 19 ans, Paul remet en cause les références morales qu'on lui a inculquées et se demande comment, lui qui n'a jamais connu autre chose que la guerre, va pouvoir mener une vie normale une fois ce désastre fini. La souffrance physique est poussée à son