Commentaire extrait du retour de corse dans une vie de maupassant
Le passé proche de Jeanne et « la douce réalité des premiers jours » est d'abord représenté par les « espoirs » et les « charmantes inquiétudes » de Jeanne. Il est ensuite décrit par la nature idyllique du mois de mai. Les associations entre les noms abstraits et les adjectifs concrets rendent cette scène impressionniste « la poésie verte du gazon où flambaient les pissenlits, où saignaient les coquelicots, où frétillaient […] les fantasques papillons jaunes ». Les allitérations en F et S des lignes 12 à 16 montrent encore l'abondance et la profusion des plantes et des animaux. On peut sans hésiter, dire que ce paysage est influencé par le voyage en Corse. L'air chargé « d'arômes, d'atomes fécondants » implique avec tous les autres détails, la projection de Jeanne sur la nature et son besoin d'amour. La nostalgie de Jeanne la replonge dans de très vivaces souvenirs expliquant la précision de la description et de sa question élégiaque ligne 12 à 16.
On peut ensuite voir le présent désillusionné de Jeanne qui ne parle plus de « gaieté des feuilles » mais de « feuilles mortes ». La pluralité des espèces végétales se trouve restreint à de simples « tapis de feuilles ». La diversité des couleurs du premier paragraphe a été