Commentaire français le milan et le rossignol
La Fontaine, Fables
Livre IX, Fable 18.
Dans la seconde moitié du XVIIème siècle apparaît le classicisme. Ce mouvement litteraire a pour principes la conciliation du plaisir du divertissement mais en même temps, de l’instruction à travers le récit qui procure ce divertissement et donc, ce plaisir. Jean De La Fontaine, notamment avec ses Fables, illustre bien ses principes. L’extrait étudié, Le Milan et le Rossignol, d’ailleurs est tiré du livre IX de cette œuvre. Elle raconte la rencontre entre un Milan ; un rapace affamé et un Rossignol chanteur, qui demande la vie sauve. Pour cela, il plaide et argumente, mais le Milan restera innacessible à son a son argumentation. Il s’agira de nous interroger sur la portée morale de cette fable. Tout d’abord, nous évoquerons le plaisir que la fable procure au lecteur pour ensuite pouvoir étudier son apologie.
Nous allons d’abord voir que la fable procure au lecteur plaisir et divertissement par la constante opposition entre le Milan et le Rossignol, par leurs sujets de conversation et par la situation conflictuelle. En effet, La Fontaine nous dresse une constante opposition des deux animaux. La Fontaine nous dresse une constante opposition des deux animaux. Et ceci, dès le titre du poème ; les animaux appartiennent à la même classe zoologique, mais sont extremement differents, leur difference est donc d’autant plus criante. Ils sont aussi opposés par leurs manifestations vocales. Ainsi, le Milan sème la terreur ; « Eut répandu l’alarme » vers 2, « fait crier » vers 3, les alliterations en [p] et en [r] au vers 9 montrent que sa faim ne tolérera aucune attente, alors que le chant du Rossignol est gracieux : ce dernier est désigné sous la périphrase « Le héraut du printemps » vers 5, et le champs lexical du chant est présent tout au long du texte, et associé à un vocabulaire élogieux : « une chanson si belle » vers 12, « mon chant plaît à