Le document regroupe deux textes.
Ces deux textes datent de 1914. Le premier du 29 juillet, le second du 5 aout. L'année 1914 est celle du début de la première guerre mondiale, le 29 juillet, la guerre a déjà commencée depuis un peu plus d'un mois. La veille, la guerre fut déclaré en Serbie par l'Autriche (bombardement de Belgrade). Le premier texte est extrait du manifeste de la CGT, écrit par le comité confédéral.
Pendant que le bureau de l'internationale socialiste se réunissait à Bruxelles pour définir sa position face à la crise, le comité confédéral de la CGT s'est réuni pour écrire un « appel » au prolétariat français. Cet appel est contre la guerre qui, selon eux n'était qu'une guerre Européenne.
Le second extrait est celui du discours de Léon Jouhaux, secrétaire général de la CGT. Léon Jouhaux était un syndicaliste français, il s'est battu pour les droits de la classe ouvrière. Il dit ce discours lors des obsèques de Jean Jaurès l'un des plus grand membre de la CGT et entre autre défenseur de Dreyfus durant l'affaire.

Le 29 juillet 1914, alors que la tension internationale grandit et que la marche vers la guerre a commencé, l'humanité publie un manifeste de la CGT qui prend clairement position contre la guerre européenne qui se prépare. Il est dit clairement dans cet extrait que « la guerre européenne peut, doit être évitée ». Le comité confédéral affirme même que « la protestation ouvrière jointe à celle de tous les partisans de la paix peu faire taire les clameurs guerrières » autrement dit, les pacifistes ensemble peuvent vaincre ce fléau qui est la guerre. Il y a aussi dans cet extrait un rapport à l'internationale « tous les peuples sont frères » montrant clairement que la CGT est contre la guerre, et qu'elle est pour l'égalité et la paix dans le monde. Le 31 juillet 1914, le leader socialiste et pacifiste Jean Jaurès est assassiné pour ses idées pacifistes, par un membre la « ligue des jeunes amis de l'Alsace-Lorraine » qui est un