Commentaire Historique Jaurès De J. Brel
Cette chanson fut écrite par Jacques Brel en 1977 en hommage à ce politicien pacifiste et socialiste, mort assassiné en 1929, qui se nomme Jean Jaurès. Elle décrit l’avant-guerre jusqu’au départ de la Première Guerre mondiale. Brel est né le 8 avril 1929. C’est un auteur, acteur, réalisateur et chanteur belge mais aussi un grand poète. Il est issu d’une famille d’industriels. Cette chanson doit son origine à l’avant-guerre et jusqu’à la Première guerre mondiale. Brel se souvient de la vie de ses « grands-parents ». C'est sans fard qu'il dépeint le quotidien du commun des mortels à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle. Je vais premièrement aborder l’avant-guerre qui est décrite dans le premier couplet. Ensuite, à travers le 2eme couplet, je vais aborder Jaurès. Et enfin, je parlerais de la guerre qui éclate au 3eme couplet. D’abord, dans ce couplet, Brel décrit l’avant-guerre où l’on travaillait dès ses 15 ans, où les gens étaient rendus fous par l’alcool et la religion qui était très pesante à cette époque. Alcoolisme et soumission religieuse sont leurs seuls loisirs (les congés payés n’apparaissent qu’en 1836). Les « Quinze heures par jour » font référence à la durée du travail en usine. Il parle donc de la situation des ouvriers de l'avant-guerre, qui travaillaient tellement qu'ils vieillissaient très jeunes. Il aborde également la faible considération qu'éprouvaient les "maîtres" à l'égard des "petites gens" qui n'étaient considérés qu'en tant que main d'œuvre ou de chair à canon. Ce qui leur "laisse au visage un teint de cendre", c'est-à-dire gris (ils sont gris car ils n’ont pas de vie, ils travaillent quinze heures par jour, et ils ne sont pas traité comme un être humain mais plutôt comme des chiens en laisse). Brel ironise la façon avec laquelle on devait s’adresser à son patron : "Oui notre bon Maître,