Commentaire La Fontaine
Dans le texte A, une préface écrite par Jean de La Fontaine pour un recueil intitulé
« Les Fables », on apprend que, par les fables, de prime abord créées pour les enfants, permettent a ceux-ci d’apprendre de grandes leçons, de grands raisonnements. C’est par ces leçons que l’enfant « se rend capable de grandes choses » (l. 26)
La Fontaine justifie cette affirmation par deux arguments : tout d’abord, il exprime une certaine légitimité, donnée par Platon, philosophe grecque ayant vécu deux mille ans plus tôt, qu’il obtient en se réclamant d’Ésope. Ainsi, « Platon ayant banni Homère de sa république, y a donné à Ésope une place très honorable ». La fable dit-il, vaut mieux que le récit en prose.
Ensuite, il montre par un exemple concret que l’aspect enfantin et badin du texte n’est que pour permettre au dit enfant de mieux comprendre. Transformant Crassus et ses troupes en un Bouc et un Renard, La Fontaine termine son propos en s ‘appuyant sur une question rhétorique : l’enfant « ne s’arrêtera-t-il pas au dernier, comme plus conforme et moins disproportionné que l’autre à la petitesse de son esprit ? ».
Dans le texte C, une fable incluse dans le recueil précédemment abordé et intitulée « Le Pouvoir des Fables », on observe une fois de plus des références au monde de la Grèce Antique. La morale nous dit que bine que les fables aient des traits de candeur, elles fonctionnent tout aussi bien chez les adultes et parviennent à capter leur attention. La Fontaine s’incluse même dans le constat avec « je » (v. 35).
Enfin dans le texte D, à nouveau une fable comprise dans le receuil « Fables » mais cette fois nommé « Les Obsèques de la Lionne », on retrouve sensiblement le même constat. Ici dans de la cour entourant un monarque, on voit tout un système perverti par la flatterie et le profit personnel, où l’attrait du merveilleux, que peut contenir la fable, est d’une efficacité indiscutable. Ainsi, un Cerf s’étant compromis en n’ayant pas fait