Commentaire la jeune veuve, livre vi, fable 21 jean de la fontaine
Jean de La Fontaine est un auteur français du XVIIe siècle, il est issu du Classicisme et du mouvement libertin. Il s’empare des fables d’Esope pour les remettre au goût du jour et propose ainsi de nombreux sujets de réflexion. Les Fables mettent en scène très généralement des animaux personnifiés. Mais nous verrons par cet exemple qu’il en existe à caractère humain. Ces vers devenus proverbiaux ont fait de lui un homme honorable. C’est avec un certain recul qu’il est intéressant de s’interroger sur le caractère caché des Fables afin de mieux comprendre la symbolique des divers personnages. Dans « La Jeune Veuve », Jean de La Fontaine s’est inspiré du fabuliste Italien Abstémius. Cette fable raconte l’histoire d’une jeune fille qui a perdu son mari, elle s’oppose à la figure de la sagesse illustrée ici par son père. Nous étudierons dans un premier temps l’opposition entre la jeunesse de la fille et la sagesse du père puis dans un second temps, l’aspect sentimental de la fable, troublé par le temps. Dans cette fable, La Fontaine offre un contraste flagrant entre la jeunesse d’une fille et la sagesse d’un père. Cette fable se décline en deux parties. Les quinze premiers vers sont narratifs. La Fontaine pose les faits et nous explique la funeste histoire d’une jeune fille ayant perdu son défunt mari. Il utilise le présent de vérité générale de manière à crédibiliser son histoire. En effet, lorsque La fontaine écrit « Comme on verra par cette fable, ou plutôt par cette vérité » il ne parle alors plus d’une fable mais d’une vérité : cette nuance est à souligner car elle n’est pas anodine, l’auteur a voulu apporter un certain poids à son récit en lui donnant un aspect dogmatique et en le rendant de ce fait incontestable. De plus, il se sert du pronom personnel indéfini : « on », de sorte à créer un lien entre le lecteur et l’auteur. L’emploi de ce pronom n’est pas insignifiant, bien au contraire, La