La Princesse de Clèves – Mme de La Fayette

Introduction : Mme de La Fayette (1634-1693), femme de lettre française, est née dans une famille de petite noblesse. Elle fait son entrée à la cour grâce à la femme du frère du Roi, Henriette d'Angleterre. En 1655, elle épousa le compte de La Fayette, issu d'une famille de très haute noblesse. Elle fréquenta les « salons précieux » et acquiert de la culture. Elle écrivit des romans et nouvelles, qu'elle ne signait pas de son nom ; le statut d'auteur ne convenait pas à une femme de son rang.

La princesse de Clèves, roman de psychanalyse (autrement appelé roman de formation) s'inscrit dans le mouvement du Classicisme de Mme de La Fayette. L'histoire se passe au XVIe siècle à la cour, sous le règne de Henri II, avant les guerres de religions. Elle met en scène l'héroïne éponyme Mlle de Chartres, la future Princesse de Clèves, et sa mère Mme de Chartres (ayant donné à sa fille une educat° particulière). Nous sommes en pleine renaissance, et à travers ce portrait idéalisé de Mlle de Chartres, la mère nous donne un vision négative du monde hypocrite, superficiel et dangereux qu'est la cour.

Axes :I – Un portrait élogieux de Mlle de Chartres

A-Un portrait hyperbolique

-procédé hyperbolique très présent (l.2 ; 4-5 ; 24 ; 25 ; 26 ; 28 ; 29-30)
Cette beauté et cette perfect° provoque la surprise chez celui qui la regarde (le Vidame). Il atteste de sa beauté.

B- Un portrait néanmoins classique

Mlle de C. → inscrite sous le signe de la vertu
Sa beauté → suggérée avec insistance plus qu'elle n'est détaillée
Peu d'élément sur son physique bien que « beauté » soit répété 5 fois ds le texte.
-indices sur sa catégorie sociale (29-30) → fait partie de l'aristocratie.
Portrait formulé par un pers du texte. Narrateur = omniprésent → c'est le Vicomte.

C- Une héroïne bien éduquée mais fragile

-éducat° féminine digne d'une pers à la cour (l.9 ; 11) (son père → mort)
-les risques de la cour lui sont inconnus,