Dans ce récit, John Boyne décide d'aborder d'une manière tout autre le sujet de l'absurdité de la déportation des juifs pendant la seconde guerre mondiale.
Pour cela, il met donc en scène un petit garçon allemand, agé de 8 ou 9 ans, qui demménage de Berlin afin de s'installer à Auschwitz avec ses parents où son père travail désormais.
Il fait donc part de la vision des choses de Bruno sous son regard ignorant. Pour faire part de la manière dont Bruno perçoit cette nouvelle situation dans laquelle il atterit, John Boyne emploie un point de vue interne. Ce point de vue interne, transmet les pensées de ce petit garçon qui voit la vie d'une manière encore innocente, ce qui fait la force de ce roman. Ce point de vue à pour effet de faire ressentir uniquement la vision de Bruno et de découvrir la situation à travers lui. Pour le thème qu'aborde l'auteur, ce point de vue joue un rôle très important et à la fois très original. En effet, Bruno porte un regard encore naïf sur le monde, comme tout enfant, et donc il ne comprend pas certaines des réactions de son entourage auprès des nouveaux domestiques mais ce que l'auteur cherche à nous faire comprendre, c'est que ce regard est surtout beaucoup plus pur.
John Boyne veut nous montrer qu'a travers le regard d'un enfant, les faits ont un impact beaucoup plus important, comme lorsque le lieutenant Kotler s'adresse au domestique Pavel de manière insolente et que " a la dureté qu'il contenait, Bruno détourna les yeux et se sentit honteux d'y être associé ", et que contrairement aux adultes, un enfant jugerait un être humain, que sur sa personnalité même et Bruno contrairement aux nazis semble apprécier Pavel : " il se sentit suffisament en confiance " (avec Pavel donc) ou encore " dit Pavel d'une voix douce qui procura un sentiment de sécurité immédiat à Bruno ". Cet enfant perçoit la bonté du domestique, et c'est la vision que veux nous apporter l'auteur. Bruno voit la bonté de Pavel à travers son attitude envers lui