Commentaire "le joujou du pauvre"
« Le joujou du pauvre » de Charles Baudelaire est un poème en prose du XIX siècle extrait du recueille de poème « Le Spleen de Paris ». C’est aussi un apologue, c’est une anecdote mettant en scène deux enfants ne faisant visiblement pas partit du même monde l’un riche l’autre pauvre. On a une morale implicite. L’apologue, en effet, offre d’abord un récit poétique de l’univers de l’enfant riche comme de celui de l’enfant pauvre permettant à ce dernier de susciter notre curiosité. Le récit de la « rencontre » des deux mondes, ensuite, est amené progressivement par Baudelaire qui ménage le suspense et gagne notre adhésion. La « leçon » s’impose alors comme une prise de conscience de l’existence et de la valeur de ces enfants pauvres.
I- Le narrateur
1- l’effet crée par le narrateur
Les deux premières phrases du poème expriment la pensée directe du narrateur et ce qu’il a envie de démontrer pour la suite du récit, ligne 1 : « Je veux donner l’idée d’un divertissement innocent ». Baudelaire veut créer un effet de suspense et de surprise à la suite du récit grâce à ses paroles ; il veut entre autre que l’on s’attende à un effet différent. Le second paragraphe insiste donc sur la prise en conscience de l’existence de ces enfants grâce à certains exemples et à certaines comparaisons de la vie courante comme : « leur main agripperont vivement le cadeau, et ils s’enfuiront comme font les chats… » Ligne 8.9 ou encore grâce à des descriptions explicite comme : « Vous verrez leurs yeux s’agrandir démesurément » Ligne 7.8. Baudelaire donne un conseil des le début du paragraphe : « Quand vous sortirez le matin avec l’intention décidée de flâner sur les grandes routes, remplissez vos poches de petites inventions à un sol… »Ligne 3.4, en utilisant à la suite encore des comparaisons comme : « telles que le polichinelle plat mû… » Ligne 4. Ces comparaisons sont utilisées pour ménager une foi s de plus le suspense. A la fin du récit on s’aperçoit vraiment que