Commentaire les essais la vertu aimable
I – Le corps, représentant de l’âme
- La distinction entre le corps et l’esprit remonte à l’Antiquité. Le corps a longtemps représenté un péché pour l’Eglise. Les humanistes, eux, y voient un ensemble, ils mettent en accord le corps et l’âme.
- Le corps reflète la sagesse acquise.
Philosophie : étymologie, philo = aimer, sophia = sagesse
« former à son moule » (début de l'extrait)
« jusques au dehors » (début de l'extrait) => L’aspect extérieur va représenter l’aspect intérieur.
- Allure, port extérieur
« gracieuse fierté », « actif, allègre » (début de l'extrait)
Termes mélioratifs => L’expression corporelle est l’expression de l’âme
- « contenance contente et débonnaire » (début de l'extrait)
Absence de colère
« réjouissance constante » (début de l'extrait)
« sereiner les tempêtes de l’âme, apprendre la faim et les fièvres à rire » (milieu de l'extrait)
Le corps doit aider l’âme à se contenir.
Référence au stoïcisme : ne Proxy-Connection: keep-alive
Cache-Control: max-age=0
s se plaindre, ne pas se laisser envahir, supporter la douleur è Si l’âme va bien le corps va bien, et vice versa…
II - Une vertu accessible
- Vertu = ce vers quoi l’homme doit tendre
- Montaigne dément le fait que la vertu soit inaccessible
L11 « qui n’est pas comme dit l’école »
= comme le veut la morale
- « coupé, raboteux, inaccessible » (milieu de l'extrait)
« plantée à la tête »
= métaphore à valeur négative è Ce sont les hommes qui ont dit que la vertu est inaccessible car eux étaient incapables de l’atteindre.
« selon leur faiblesse » (fin de l'extrait)
« la placer sur un rocher à l’écart » (fin de l'extrait) è Les hommes ont rendus eux-mêmes la vertu inaccessible.
- La vertu, selon Montaigne, est accessible mais il ne faut pas se décourager.
« par des routes ombrageuses » (milieu de l'extrait)
- Montaigne explique de manière métaphorique ce qu’est la vertu.
Métaphore filée pour dire où