Commentaire les obsèques de la lionne
Source : Abstémius
Humaniste du début du XVIe siècle. Fables en proses (environ 200) publiées en France entre 1495 et 1572.
Présentation de la fable
Le lion : monarque orgueilleux monarchie de type absolu.
Jean de la Fontaine part d’une situation particulière puisque le roi va assister au deuil officiel de son épouse qui permet de montrer les lions entre les monarques et les sujets. 55 vers.
Quand on regarde la fable, modification de la longueur des vers. L’auteur veut insister sur un point particulier.
Majorité d’octosyllabes jusqu’au vers 15. L’avant cérémonie, introduction puis passage en alexandrins. Agression qui marque une pause dans le récit puis octosyllabes au vers 20 puis octosyllabes et alexandrins jusqu’au vers 51.
I – La vie du texte II – La satire de la cour
a) les marques de la présence du conteur a) hommes ou animaux ? b) le discours direct b) la digression c) l’alternance métrique c) le dénouement et la moralité
Problématique : Comment, à travers une fable vive et rythmée, Jean de la Fontaine démontre-t-il son mépris envers les courtisans ?
I – a) Les marques de la présence du conteur
Il plonge le lecteur « in media res »
Il manifeste sa présence de trois manières différentes : - les temps.
Il interpelle son lecteur à l’impératif « jugez, vengez… ». Question oratoire où il ne laisse pas le temps de répondre V. 25
2ème procédé : « je définis ». Qu’est-ce qui est dit dans cette digression ?
Point de vue sur les courtisans « pour revenir à notre affaire » ; « Bref, il ne pleura point » il ne veut pas recommencer à tout expliquer.
« Bref » l’auteur sait ou saura mais ce n’est pas le sujet.
L’affaire de la mort du fils n’est pas opportune.
b) Discours direct
« A quoi il sert dans une fable ? », à la rendre vivante.
V.33 « grâce aux… » jusqu’au V.38
Le monarque lui dit…. Intervention du cerf
V. 43
V.49 discourt direct rapporté par le cerf
V.50 « Miracle