Commentaire littéraire : pierre et jean - maupassant
Dans un premier temps, nous allons démontrer, qu’apparemment, la famille Roland serait une famille unie, réunie autour d’une même passion. Dès la lecture du premier paragraphe, le lecteur peut, à partir du lexique maritime et celui de la pêche " eau "(l3), " ligne "(l4) et " mer "(l4), en déduire qu’il est question d’une scène de pêche en mer ; ce lexique se prolonge dans les paragraphes suivants de sorte que l’on a de plus en plus d’indications pour situer la scène précisément ; les termes relatifs à la pêche dont les verbes : " mord "(l10), " pêcher "(l11), les expressions " partie de pêche " (l6)ou " poisson capturé "(l28-29), les répétitions du mot " mer " et " ligne " confirment la première déduction. Le décor est esquissé, réduit à l’essentiel avec la mention du " large horizon de falaises et de mer "(l24). Les personnages sont situés à la faveur d’un lexique de la marine : " embarquer "(l12), " bâbord " et " tribord "(l14), d’une précision spatiale " à l’arrière du bateau " (l5) et de leur position par rapport à l’eau : " les yeux fixés sur l’eau "(l2-3). Maupassant a cherché à mettre en évidence la passion commune de la famille. Nous pourrons ajouter qu’il y-a présence d’attentions des uns envers les autres. Mr Roland, mécontent de la récolte, sera vite rassuré par sa femme, Mme Roland qui lui dira « cependant vous avez fait une belle pêche » (l26) dans le but d’éviter aussi une déception de la part du père, qui pour lui, le nombre de poissons est très important. Ensuite, lorsque Mr Roland demande à ses fils, Jean et pierre combien de poisson ont-ils péchés, tous deux, par des mensonges, lui réponde « oh ! Pas grand chose, trois ou quatre ! » (l46) ou encore « à peu près comme Pierre, quatre ou cinq » (l51) de façon à ce que le Père de famille ne soit pas