Commentaire litteraire "souvenir de la nuit du 4"
A. Le récit (v. 1 à 25)
Se découpe en plusieurs passages : modalités et contenu différent.Présentation très concise de la situation, de l'enfant. > créé le choc initial. Enfance > mort. Construction à l'hémistiche du vers 1.- v.2 et 3 : Présentation du contexte, du cadre > insiste sur simplicité du logis. Détail réaliste v. 3 : le rameau béni > fait vivre le décor ; confirmé par l'armoire en noyer. Jugement moral avec " honnête " > contribue au pathétique et à la dénonciation.- v. 4 et 5 : apparaissent personnages : grand-mère, narrateur et amis. - v. 5 à 11 : enfant. Insiste sur apparence physique, sur la blessure. Détail réaliste qui rappelle l'enfance de l'enfant : " toupie en buis" v. 8 > rend plus présente la scène- v. 12 à 15 : présentation de la grand-mère, gestes qui s'intègrent au récit. Interrompue par deux vers au discours direct > rapporte son émotion.- v. 16 et 17 : évocation extérieure : bruit > lutte continue.- v. 18 : nouvelle interruption du récit : propos du narrateur.- v. 22 à 25 : Récit reprend avec gestes personnels. Démarche de la grand-mère interrompue par commentaire désabusé du narrateur sur pouvoir de la mort. > > Passage vivant, alternance du récit et du discours.
B. Les paroles de la grand-mère (v. 26 à 46)
Passage au discours direct fait varier les modalités de ton et de temporalité. Interrompu par deux vers de récit ; v. 40 et 41.- v. 26 et 27 : indignation (vers exclamatif) > verbe " crier " souligne sa douleur. Force de ce vers tient au fait que le narrateur est pris à témoin : " monsieur "- v. 28 à 30 : évocation de l'image de l'enfant vivant.- Retour au présent, interrogation douloureuse marquée par incompréhension- v. 33 à 39 : évocation de l'enfant le matin même de sa mort : souvenir plus récent et plus douloureux. Présence de l'enfant soulignée par " là ".Dénonce injustice à faire mourir un enfant plutôt que vieux.