Commentaire louise labé
Tout d'abord, le sonnet est lyrique, il est enflammé. En effet tout au long du poème, l'auteur s'exprime grâce au pronom personnel ''je''. Dans le premier vers, les deux verbes utilisés avec ce pronom personnelle “je” (vis, meurs) forment une antithèse. De même, la juxtaposition des deux verbes exprime la simultanéité des sentiments. Le ''je'' est également utilisée avec le présent de l'indicatif qui a ici une valeur de généralisation. De plus, le vers deux, “Je me brûle et je me noie”, utilise les mêmes procédés, mais avec des éléments comme le feu et l'eau ; “Je” nous décris ici de nouvelles sensations. Dans le vers trois, on retrouve encore l'antithèse entre les différentes sensations tactiles qu'éprouve l'auteur (“molle” et “dure”). Labé utilise également une métaphore pour renforcer cette idée, au vers huit, "je verdoie".
Le poète a une conception de l'amour singulière. En effet, un rapport de force est engagé, ce sonnet exprime les sensations d'un amour extrême et puissant. Le mot "grief" nous explique dans quelle tourmente est la poétesse. De même, le champ lexical de la douleur (dure; endure; douleur; peine; malheur) nous montre bien que Labé souffre de cette amour. Par ailleurs, on peut constater que ce poème est une énigme : dans la première partie du poème l'auteur a un amour ambigu envers son amant, plusieurs images sont employées par Labé pour nous le montrer. Cette énigme prend fin, à partir du vers 9, grâce au mot " Ainsi" qui nous indique le début de la résolution.
Ainsi, on peut bien dire que la poétesse, Louise Labé, dans son poème, est en plein chagrin d’amour. Elle se plaint constamment de la souffrance émotionnelle causée par l’amour. Enfin, on peut également supposer que la femme souffre d'un