Commentaire misanthrope molière
QUESTIONS 1- Le texte de théâtre, un texte particulier.
Les didascalies son des indications de mise en scène, elles se divisent en trois catégories : les didascalies initiales, internes et externes. Les didascalies initiales concernent la distribution des rôles et donnent des renseignements sur le lieu, le décor, la situation ou les relations familiales ou sociales entre les personnages. Les didascalies initiales sont écrites en caractères romains pour la distribution de rôles, en italiques pour le reste. Elles servent aussi pour nous montrer la distribution des personnages présents sur scène. Les didascalies internes on ne les différencie pas par la typographie du texte mais ce sont des détails, d’objet ou de costumes dont le metteur en scène doit tenir en compte dans sa mise en scène. Les didascalies externes sont toujours écrites en italiques elles suivent le nom de chaque personnage et précédent le texte du rôle.
Dans Le Misanthrope de Molière, on trouve une didascalie initiale « Acte I scène 1, Philinte, Alceste».La scène est précédé du commentaire « La scène est à Paris, dans la maison de Célimène ». On trouve aussi deux didascalies externes « assis » (v.2), « se levant brusquement » (v.9). A l’acte V, scène 4 Célimène fait une périphrase qui désigne Alceste « L’homme aux rubans verts». Les didascalies chez Molière son mesurées.
Dans Le Malade imaginaire de Molière, on trouve une didascalie initiale « Acte I, scène 1, ARGAN». Il y a aussi une didascalie de décor « La scène est à Paris ». Ensuite on a une didascalie externe « assis, une table devant lui, comptant avec des jetons les parties de son apothicaire ».
Comme dans le Misanthrope, les didascalies dans Le Malade imaginaire sont mesurées.
On constate que ces didascalies donnent quelques indications au lecteur, mais une pièce n’est pas faite pour être lue mais pour être jouée. Dans ce cas les didascalies s’adressent à ceux qui vont les lire.