Commentaire Mme de Cl ve
Devoir n°5 – Commentaire de texte
(pour le 16 février)
Ce texte célèbre est extrait de La Princesse de Clèves (IVe partie), roman publié en 1678 par
Madame de La Fayette. C'est une comtesse qui joue un rôle important dans la littérature et dans la
vie culturelle du XVIIe siècle. Elle fait partie du cercle littéraire de Madeleine de Scudéry et
appartient donc au courant littéraire de la préciosité, courant qui repose sur la volonté de se
distinguer par l'apparence, le savoir et l'opposition à la domination masculine. Dans ce roman, elle
prend pour cadre la vie à la cour dans les dernières années du règne de Henri Second, dont elle fait
les héros Mme de Clèves et le duc de Nemours. A cet instant précis du récit, Mme de Clèves
s'est retirée dans sa propriété de Colommiers pour fuir l'amour qu'elle éprouve pour le duc de
Nemours. Ce dernier pénètre dans le parc et surprend celle qu'il aime en pleine rêverie. En quoi
cette scène montre-t-elle l’héroïsme et la passion entre M. de Nemours et Mme de Clèves ? Le
passage témoigne d'une scène romanesque (l. 1 à 6), d'un jeu de regard (l. 6 à 18) puis d'un
retournement de situation (l. 19 à fin). Le première partie se fonde principalement sur une description du cadre et de la situation. Il
fait nuit car Mr de Nemours « vit beaucoup de lumière dans le cabinet » (l.3-4). Mais avant ça, la
scène est directement perçu comme hors du commun, ce qui est traduit pas l'hyperbole « les
palissades étaient fort hautes » (l. 1). Il s'agit en fait d'une scène de surprise car M. de Nemours
tente de voir Mme de Clève qui est cachée par ces palissades. D'ailleurs, la princesse est comme
enfermée dans une sorte d'écrin car « il y en avait encore derrière » des palissades (l.1). Cet
enfermement traduit alors aussi l'idée de solitude car la raison des palissades « pour empêcher qu'on
ne pût rentrer » (l. 1) montre que la Dame ne doit voir que peu de monde. De plus, cette raison
montre