commentaire orwell
A. Un monde surveillé
- Police de la Pensée
- Ministère de la Vérité = une illusion
- Privation de liberté = surveillance, voir sans être vu
- Champ lexical de la surveillance : à débiter des renseignements, télécran, captait tous les sons, champ de vision, être vu aussi bien qu’entendu, on était surveillé, se branchait sur une ligne individuelle, surveillait, mettre une prise sur votre ligne chaque fois qu’elle le désirait, tout son émis était entendu, tout mouvement était perçu.
B. Paysage sinistre
- Champ lexical du délabrement : ruine, ce carton aux fenêtres pour remplacer les vitres, délabrées, penchées dans tous les sens, décombres, sordides colonies […] cabanes à lapins.
- Opposition entre le délabrement et le ministère : « le ministère de la Vérité, […], s’élevait vaste et blanc », « frappait par sa différence avec les objets environnants », « une gigantesque construction pyramidale de béton d’un blanc éclatant ». => Accentuation de la misère du peuple par le contraste entre sa situation avec l’opulence du pouvoir. Le blanc est aussi la seule couleur présente dans cette description.
- Peur : « il n’y avait pas moyen de savoir si, […], on était surveillé », « elle surveillait tout le monde », « paysage sinistre », « Rien ne lui restait de son enfance ».
C. Impression d’ immobilité
- Rien ne bouge : utilisation de l’imparfait donc absence d’action.
II. les craintes de la société moderne
A. Un texte de science-fiction
- Description détaillée = Londres, guerre, maisons du XIXe ; monde actuel
- Mélange avec un monde fictif : télécran, Police de la Pensée, ministère de la Vérité, novlangue, Océania.
- Date titre montre qu’il s’agit d’une projection dans l’avenir.
B. Une dé contextualisation qui permet la critique de la société
- La planification de l’économie, de la politique : « le neuvième plan triennal », « plan » (présent dans l’économie soviétique).
- Perte des libertés