Commentaire philosophique
Bergson se pose la question de « Qu'est-ce que la conscience ? », la réponse qu'il met en place est une définition concrète basé sur le temps. Le vrai problème posé par ce texte est enfait : Comment définir ce qui ne peut être défini ?
Ce texte est composé de trois parties bien délimitées, dans la 1ère allant de « La mémoire peut manquer d'ampleur ... » au 2ème paragraphe Bergson souligne la nécéssité de la conscience, de la mémoire dans la conservation du passé dans le présent. Dans la deuxième partie associée au deuxième paragraphe Bergson met en avant l'anticipation de l'avenir grâce à la conscience. Dans la dernière partie, le dernier paragraphe Bergson énonce les fonctions primaires de la conscience.
Bergson caractérise la conscience par la mémoire. Et pourtant la mémoire n'étant pas sans failles, elle n'est pas infinie, elle peut, dit il, manquer d'ampleur de temps à autres laissant s'échapper une partie du passé, la mémoire est une faculté de l’esprit humain qui peut varier d’un individu à l’autre.
Par ailleurs, Bergson affirme que bien qu'elle soit défaillante par moment, la mémoire est toujours présente. En quoi la conscience renvoie-t-elle à la mémoire ? Cette derniere de peut être totalement absente sans que la conscience ne disparaisse. Celle ci viendrait alors à perdre le fil du temps en oubliant les actes passés, venant même jusqu'à s'oublier. Cela donnerait lieu à un cycle sans fin répétant sans cesse la mort et la renaissance d'une conscience oubliée. Cela définit l'inconscience, la mémoire est donc indispensable au développement de la conscience. De plus, Leibniz, philosophe allemand reconnu, dit de la matière qu'elle est un « esprit instantané »,privé de