Commentaire poème 5 catulle
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Ce texte est extrait d'un recueil s'appelant Poésies. Il est écrit par Catulle (87-54 av. J-C), poète élégiaque romain dont on sait peu de choses si ce n’est que, originaire de Vérone, il vint à Rome, fréquenta les cercles littéraires et mondains et connut Cicéron et César. Ce texte est l'un des 116 poèmes de ce recueil. Ces vers parlent de l'amour entre Catulle et le premier amour de sa vie qui fut Clodia, femme plus âgée que lui, très courtisée et volage, qu’il évoque sous le nom de « Lesbia ». Les vers expriment une passion entre l'auteur et sa maîtresse. De quelle manière, dans ce poème, Catulle exprime sa passion enflammée pour Lesbie? Dans un premier temps nous allons commenter les amours passionnels des deux amants et dans un second temps nous aborderons la philosophie épicurienne. Tout d’abord nous allons parler d'un amour passionnel. Ce poème de Catulle est vraiment bien travaillé avec les trois sentiments de vie, d'amour et de jalousie qui luttent entre eux. Cet amour est l'amour fou de Catulle et de Lesbie. Grâce au premier vers « Vivamus, mea Lesbia, atque amemus », que l'on peut traduire par « Vivons ma Lesbie et aimons-nous» on peut déduire que Catulle espère un amour éternel. Nous remarquons une répétition de « deinde » et de « dein » que Catulle utilise six fois afin d'appuyer l'idée d'un amour fusionnel avec sa maîtresse. Nous remarquons également une accumulation utilisée dans la troisième strophe : « Da mi basia mille, deinde centum, dein mille altera, dein secunda centum, deinde usque altera mille, deinde centum » où il quémande un nombre indéfinissable de baisers à Lesbie. Grâce à ces deux éléments nous comprenons que leur amour est tendre et passionné.
De plus nous allons parler du regard des autres sur Catulle et sa Lesbie. Nous voyons dans le vers 2 « rumoresque senum severiorum omnes unius aestimemus assis » que l'on peut traduire par « les rumeurs des vieillards sévères estimons-les à un seul as ». Ceci signifie que le poète