Commentaire rédigé de
«Parfum Exotique» du recueil Les Fleurs du Mal
De Charles Baudelaire

Dans son recueil Les Fleurs du Mal, Baudelaire consacre une partie de son livre, à Jeanne Duval qui fut sa maitresse depuis leur rencontre en 1842. « Parfum Exotique » est le premier dans la section Spleen et Idéal. Ce recueil fut publié en 1857. Dans cette œuvre, l’auteur nous décrit de façon imagée et imaginée la femme, qu’il transforme en une ile exotique puis un port marin. Il convient de se demander comment Baudelaire nous fait part de sa vision de la femme dans ce poème. Nous étudierons d’abord cette rêverie de la femme exprimée dans cet écrit, puis nous montrerons que Baudelaire a recours à la synesthésie à travers son œuvre.

En premier lieu nous étudierons comment l’auteur rend ce poème pareil un rêve en parlant de la femme. Tout d’abord, on remarque cette allusion aux rêves et à l’imaginaire ? Car l’expression d’une relation amoureuse nous envoie cette image en qui se développe sous les paupières du narrateur, grâce à l’expression « les deux yeux fermés » au vers 1. Mais la rêverie et l’imagination sont toutes deux accentuées pas le climat chaleureux que dégagent les mots et groupes nominaux employés : « soir chaud », « chaleureux », « feux », « soleil ».
Puis l’auteur a recours à l’expression de fantasmes et d’amour. L’emploi de « sein chaleureux » nous renvoie aussi bien à la protection d’une mère qu’a l’expression à connotation érotique et sensuelle.
Enfin, dans son poème, Baudelaire créé cette transformation de la femme en une île généreuse, « la nature donne »au vers 5, et une île de bonheur grâce à l’allitération en « in » et en « eu » aux vers 6 et 7 ce qui nous donne cet effet de joie et d’enthousiasme. Nous pouvons penser que l’utilisation de l’ile, symbole de l’isolement, marque son désir de garder cette femme loin du regarde des autres hommes. Il y a aussi le passage de l’ile vers le port, qui se fait dans la troisième strophe