Commentaire sonnet des contradictions louise labé
Louise Labé, Sonnet VIII
intro: issu du milieu modeste (fille d'artisan) et en plus d'une femme comment a-t-elle pu avoir accès à la culture et le temps d'écrire ? Beaucoup de mystères sur cette poétesse : Louise Labé ne serait qu'une fiction élaborée par un groupe de poètes autour de Maurice Scève. (le nom de Louise Labé viendrait du surnom d'une prostituée lyonnaise « La Belle Louise ») ouvre publié en 1555 parmi Conzoniere(rerum vulgarium fragmenta) recueil de poésie amoureuse de tradition pétarquiste c'est donc de cette oeuvre qu'est tiré le sonnet étudié intitulé sonnet VIII ou sonnet de contradiction directement inspiré de Pétrarque
Comment Louise Labé s'approprie-t-elle ici le code pétarquiste ? Pour répondre à cette question, nous verrons dans 1 premier temps comment son sonnet s'inscrit dans le pétrarquisme et dans 1 second temps comment elle parvient à lui donné des accents propres et singuliers.
I) 1sonnet pétrarquiste traditionnel - petit préambule sur la versification : 14 vers dont 2 quatrain et 2 tercet, décasyllabe, disposition des rimes à l'italienne embrasée dans les quatrains, alternance entre rimes masculines et féminines A) lyrisme amoureux présence première personne donc expression des sentiments perso « je vis, je meurs » présence de l'amour : personnification avec « Amour » vers 9 cause de tous ses malheurs évocation nature : « je seiche et je verdoye » « me noye » métaphores qui trouvent sentiment amoureux dans éléments naturels temps : vers 7 musicalité : rimes en fin de vers et intérieurs « endurant froidure » « je crois et joye »
B) un amour douloureux CL souffrance : « malheur », « peine », « douleur », « j'endure », « brule » les hyperboles montrent que douleur difficilement supportable : « chaud estreme », « endure, brule, noye, meurs » 2 fois aderve « trop » volume aloué à la souffrance plus importante que pour le bonheur
1 vers : ¾ des mots