Commentaire sur Carré de Malberg copie
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Introduction « La souveraineté ne peut être représentée par la même raison qu’elle ne peut être aliénée; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point: elle est la même, ou elle est autre; il n’y a point de milieu ». Cette citation de Rousseau illustre parfaitement l’extrait du texte que nous allons étudier. C’est en 1920 que Carré de Malberg publie la « Contribution à la théorie général de l’état ». Il fut en effet un juriste positiviste et constitutionnalise Français qui publia son livre dans un contexte, où la France se trouvait plongée dans la III ème république, c’est à dire une république parlementaire de type bicaméral. L’auteur à travers son texte nous explique les principes de la souveraineté, la décrivant comme le pouvoir absolu d’un état. Nous en viendrons alors à nous poser la question suivante: quelle conception de la souveraineté l’auteur défend-il ? Dans un premier temps, nous analyserons le fait que la souveraineté soit divisé en 2 parties, puis dans un second temps, nous observerons que ces notions sont indissociable, inséparable mais dépendent de l’une comme de l’autre.
I. Les 2 facettes de la souveraineté
Raymond Carré de Malberg distingue les 2 facettes de la souveraineté. Il évoque tout d’abord la souveraineté externe puis la souveraineté interne qu’il définit comme complémentaires, c’est-à-dire que l’on ne peut dissocier. Nous observons alors le caractère pluridimensionnel de la souveraineté décrite par l’auteur.
A/ La souveraineté Externe
La souveraineté externe, comme son nom l’indique, s’exerce au-delà des frontières de l’état et « se manifeste dans les rapports internationaux ». Cela implique donc une dépendance et une certaine autonomie par rapports aux états étrangers, ce qui a pour but de mener à l’un des plus grand pouvoir: la souveraineté. Ces états souverains sont ainsi mis sur un pied d’égalité. Autrement dit aucun état n’est supérieur à un autre. Ils sont égaux les