Commentaire sur la cliente, assouline
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L’histoire du XXème siècle a été marquée par deux guerres qui ont fait d’énormes ravages. La fin du XXème siècle est donc considérée comme une période calme. Néanmoins, l’art a été affecté par ses évènements et beaucoup d’artistes s’en servent pour leurs œuvres. Pierre Assouline est un exemple d’écrivain qui aborde le sujet de la guerre. Cet écrivain s’illustre dans plusieurs domaines. Il chronique plusieurs émissions de radio, écrit de nombreux articles pour des journaux tels que Le Monde ou Le Nouvel Observateur, tient le blog littéraire le plu lu en France et rédige quelques biographies comme celles de George Simenon, d’Hergé ou d’Albert Londres. Il a aussi publié des romans. La Cliente est l’un de ses romans qui a été publié en 1998. Il relate l’histoire d’un biographe qui fait des recherches sur la vie d’un écrivain. Le texte que nous allons étudier montre le passage dans lequel l’historien découvre des lettres écrites sous l’Occupation, qui sont normalement inconsultables. Comment les historiens peuvent-ils rester objectifs face à l’horreur des évènements sur lesquels ils travaillent ? Nous nous attacherons dans une première partie à montrer que l’historien est dépassé, puis dans une seconde sur le fait qu’il commence à perdre sa personnalité. L’historien ; qui doit normalement étudier le passé avec objectivité et raison, semble absorbé et dépassé par sa tâche. D’abord, le biographe a une attitude mécanique. Ainsi, l’auteur utilise une succession de groupes nominaux : « L’administration de la guerre, la comptabilité de la haine, la bureaucratie du mal ». Ce rythme ternaire, constitué d’un terme concret : «L’administration de la guerre » et de termes abstraits : « la comptabilité de la haine, la bureaucratie du mal » montre que l’historien est comme une machine, il aligne des termes à la suite qui sont différents. C’est une attitude inhumaine. De plus, l’historien emploie les phrases « Des journées entières dans les liasses. » « Personne ». Ces