Commentaire sur marseille
Lecture analytique n°3
Problématique: De quelle façon Marseille se trouve-t-elle ici associé à la vie ?
Éléments pour l'introduction : Supervielle proche des surréalistes mais qui a toujours garder son indépendance pour proposer des poésies plus humaines. Il est né à Montevideo en Uruguay. Il est orphelin très tôt et voyagera beaucoup entre la France et l'Amérique du sud avant de s'installer a Paris avec son oncle à l'age de 10 ans. Le voyage est donc un thème qui traverse sa vie et son œuvre. Ainsi que le montre le titre de son premier recueil « Débarcadères » parut en 1922. C'est d'ailleurs à la ville de Marseille, grand port européen ville du sud qu'il choisit de rendre hommage
I. Une lieu hybride, entre terre et mer
Tout d'abord, Marseille apparaît comme une ville hybride qui a comme fusionné avec la mer. 1. La fusion de deux univers CL de la mer omniprésent « poisson », « coquillage » La mer ouvre et clos le poème « Marseille sortie de la mer », « sous la mer » comme si elle encercle la ville « sortie de la mère » → paronomase mer/mère = naissance de Vénus Le caractère hybride de Marseille né de la fusion des éléments marins et terriens « les tramways avec leurs pattes de crustacés », « les chaises frétillantes », « hommes et femmes avec leurs yeux de phosphore » cette série de métaphores donne le sentiment que la mer contamine la terre. On ne sait plus ou finie l'une et ou commence l'autre La personnification des « mâts qui disputent les passants » → ambiguïté
2. Une invitation au voyage Par ailleurs la ville de Marseille étant un port incarne une forme d'invitation au voyage. CL du voyage : « baluchon », « les gorges », « torrent des montagnes », « en partance » « s'en aller » « les nouveaux venus » De plus cette présente une touche d’exotisme « et la lune est un singe échappé au baluchon d'un marin » Supervielle sollicite l'imaginaire du lecteur le singe évoquant des terres