Commentaire sur l'incipit de bel-ami
L’incipit du roman est dit « in media res », c'est-à-dire, le commencement d’un texte quand les personnages sont déjà en action. En effet ici, la 1ère phrase nous dit qu’une caissière rend de la monnaie au héros. Ce début de roman réaliste présente un « milieu » situé dans l’espace et le temps.
Tout d’abord, dans l’espace, avec la marche du héros dans différents lieux : il « sortit du restaurant » puis une fois « sur le trottoir » il « se mit à descendre la rue Notre-Dame-de-Lorette ». Egalement l’évocation du temps, avec des indications de lieu et de temps : « lorsqu’il fut » ; « un instant » ; « 28 juin » ; « Notre-Dame-de-Lorette » ; « Paris ».
Cet extrait nous évoque également une atmosphère d’été nocturne : « soirées d’été où l’air manque dans paris ». Et ceci, de par l’amplification des sensations du héros : la chaleur « chaude comme une étuve » et l’odeur : « haleines empestées ».
Pour finir dans cette partie, nous voyons clairement que l’auteur fait ici une description réaliste de Paris, tel que cette ville l’était au XIXème siècle. D’une part l’évocation des « bourgeoises avec leurs maris » représentant la capitale, comme une ville comportant des gens riches, proies faciles à la consommation. L’auteur nous la décrit comme une « rue pleine de monde » avec l’évocation des « les concierges […] sous les portes cochères ».
Paris, ville de la soif et du plaisir, est la toile de fond où s’inscrit le portrait d’un