La comédie est considéré comme plus populaire que la tragédie, elle met généralement en scène des personnages qui sont des bourgeois ou des gens du peuple .La scène étudiée se trouve a l’Acte IV de la scène 7 dans l’avare , une pièce de Molière (Jean – Baptiste Poquelin) qui est un dramaturge auteur de comédie et aussi un comédien du XVII eme siècle. Molière s'inspire largement de l'Aulularia [la Marmite] de Plaute, dont il avait déjà imité l'Amphitruo quelques mois auparavant. Au dramaturge latin, il emprunte le personnage de l'avaricieux, du ladre (Euclion) qui cache un trésor puis se le fait voler par un esclave.

1)On apprend grace aux didascalies que Molière met en scène Harpagon, un vieux bourgeois obsédé par son argent. Il vient de s’apercevoir que la somme enterré dans son jardin a été dérobée. On sait que l’auteur de ce vol est Flèche, le valet de Cléante, fils d’Harpagon. Le vieil homme est perdu, désorienté . Il ne sait pas a qui s’en prendre .Dans un premier temps Harpagon apparait comme très agité ; le rythme du texte est saccadé (avec des accélérations), des indices traduisent des mouvements de la part de notre personnage et donc une certaine excitation « ou courir ? Ou ne pas courir ? N’est-t-il point la, n’est-il point ici ? » . Ensuite il perd peut a peut son identité avec ce faux monologue que l’on interprète comme un dédoublement de personnalité ; il parle tout seul :« Qui est-ce ? (…) Ah c’est moi ! » ou encore « Que dites-vous ? Ce n’est personne. »Harpagon est fou, son argent le l’obsède, une Gradation ascendante met en valeur cet folie suite a la perte de son trésors : « je me meurs, je suis mort, je suis enterré » ; on peut aussi relever le champ lexical de la mort et de la dépossession .
Transition : Molière a fait ressortir les vices d’Harpagon sont en utilisant différents types de comiques et de nombreux procédés.

2) Lorsqu’on parle de cet pièce on parle d’une comédie .On observe tout d’abord un comique de langage