«Mon Dieu! Le plus souvent l'apparence déçoit. Il ne faut pas toujours juger sur ce qu'on voit. » Molière un grand auteur classique et un acteur de théâtre français du XVIIe siècle à écrit «Le Tartuffe» en 1664. Le 12 mai exactement il présenta au public pour la première fois «Le Tartuffe» en trois actes. A l'époque, il a reçu de nombreuses critiques de sa pièce car il dénonce la fausse dévotion, et donc l'hypocrisie religieuse, et au XVIIème siècle la religion était très importante et respecté de tous. Cette pièce appartient au genre de la comédie. Tartuffe est un faux dévot est prend de plus en plus de pouvoir au sein de la famille d'Orgon mais cependant il n'apparaît que à l'acte 3. Or à la scène 4 de l'acte 1, qui est l'acte d'exposition, Molière nous montre un dialogue entre Orgon et Dorine vif, comique et même ironique sous les yeux de Cléante car cette scène est révélatrice de l'aveuglement d'Orgon envers Tartuffe.
On montrera que cette scène propose une critique très sévère de la fausse dévotion.
On montrera d'abord que cette scène complète l'exposition, pour cela on fera apparaître les relations entre Orgon et Tartuffe, on se demandera en quoi cette scène de comédie est au service de la présentation de Tartuffe et pour finir on se demandera sur quoi repose le comique de cette scène et on analysera les procédés comique.

Le dialogue, nous montre une situation comique entre Orgon et Dorine. Dorine, elle, n'arrête pas d'insister sur la maladie d'Elmire, la femme d'Orgon, tandis que lui, ne peut pas s'empêcher de demander des nouvelles de son chère Tartuffe. Il est complètement indifférent à la santé de sa femme. Cela crée un effet du comique.
Nous pouvons relever le champ lexical de la maladie d'Elmire: «fièvre» (v.231), «mal de tête» (v.232), «douleur» (v.236). Par contre, on peut voir qu'à Orgon, la seule personne qui l'intéresse est bien Tartuffe, il le fait passer avant sa famille. On peut le remarquer avec l'anaphore que Molière utilise