Paragraphes du commentaire de l’extrait de la scène 2 de RZ travaillé en classe
Tout d'abord, on remarque que Zucco a un caractère obsessionnel et déterminé. On le voit dès la ligne 14 avec l’expression " donne-moi mon treillis " : De plus, Koltès cherche à exprimer la nécessité du costume par Zucco en lui faisant dire " J'en ai besoin " ( L4), ce qui appuie sur le fait que c'est un besoin vital, une question de vie ou de mort . Ensuite au fur et à mesure que le lecteur avance dans le texte, il remarque que Roberto Zucco passe très vite de l'interrogation à l'impératif. Il devient presque agressif. Une gradation est mise en place pour accentuer ces faits : " Pourquoi est-ce que tu ne me donnerais pas mon treillis ? " ( L3) puis il dit " donne-moi mon treillis " (L13) . Cet ordre nous montre son impatience. Enfin, on peut souligner que l'auteur fait parler Roberto Zucco à l'impératif : " donne " (L13), ce temps sert ici à exprimer l'ordre et l'obligation de se soumettre. Nous avons donc démontré que Zucco a un caractère obsessionnel.
De plus, Roberto Zucco apparait comme quelqu'un ayant changé de personnalité. Celui-ci a évolué par rapport à sa vie d'avant. Tout d'abord, nous pouvons remarquer que l'auteur insiste sur le changement de Zucco, avec la répétition du champ lexical du changement, tel que "changement" aux lignes 23 et 24. De surcroît, nous apercevons un parallèle entre ce qu'il était avant, c'est à dire "si sage", qui est accentué avec l'intensif "si", et ce qu'il est maintenant, c'est à dire "devenu fou brusquement". Nous remarquons que les deux adjectifs s'opposent, l'auteur utilise une antithèse pour bien le marquer. De plus, l'adverbe "brusquement" montre que la métamorphose est radicale et inattendue. Le verbe "devenir" est au passé composé, la transformation est déjà terminée. Enfin, dans le texte, nous remarquons la métaphore du train, comme "Un train qui a déraillé on n'essaie pas de le remettre sur ses rails". Sa transformation est