Commentaire "une charogne" de baudelaire
I- Une vanité violente.
Dans ce poème, l'objectif délibéré de Charles Baudelaire est de choquer. Pour cela, il met en confrontation brutale le lyrisme et la description objective du corps en décomposition. Ainsi, il emploi des termes relativement «crus» et use de lexiques dont l'utilisation est alors tabou en poésie : ceux de la mort et du repoussant.. En effet, Charles Baudelaire fait planer sur son poème une atmosphère morbide, comme nous le confirme des mots tels que «squelette» ou «ossements», et désire ouvertement dégoûter le lecteur. Il l'immerge complètement dans ce qu'il décrit en utilisant des expressions faisant référence aux cinq sens, ayant pour but de l'«englober» totalement dans la scène, comme par exemple avec «exhalaison», «puanteur» et «putride» pour l'odorat; «suant», «noirs», «épais liquide» pour la vue; «bourdonnaient» et «musique» pour l'ouïe; «cuire à point» pour le goût et enfin «doux» pour le toucher. Ces termes sont d'autant plus choquants qu'ils sont incorporés au lyrisme sans distinction particulière, comme par exemple lorsque que l'on passe de «Ce beau matin d'été si doux» à «Au détour d'un sentier une