Commentaire de texte emile ou de l'éducation

4744 mots 19 pages
Commentaire de texte correction
La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle.
Jean-Jacques Rousseau, Emile ou de l'éducation, 1762.
Problématique : En quoi cet éloge du voyage à pied est-il le moyen pour Rousseau de définir les principes de la connaissance philosophique ?
I. Le voyage à pied, avant tout associé au plaisir et au bonheur
1. L’indépendance du marcheur
Ce qui garantit au voyageur d’éviter toute peine, c’est son indépendance. La marche à pied permet en effet d’exercer sa volonté,
…afficher plus de contenu…

Cependant, ici même le travail, présenté comme alternative à la marche, est associé à l’amusement (« il porte partout de quoi s’amuser »). C’est ainsi que la marche à pied devient un gage de bonne santé physique. La robustesse d’Émile, évoquée à plusieurs reprises, est même générale comme nous pouvons le voir dans l’antithèse « il exerce ses bras pour reposer ses pieds », et la marche à pied devient un exercice qui participe d’une éducation intellectuelle mais aussi physique : « santé qui s’affermit ».
Enfin, l’idée de plaisir est clairement développée dans le troisième paragraphe avec le champ lexical du bonheur : « plaisir », « agréable », « humeur qui s’égaye », « gais », « contenu », « légers » et est encore renforcée par la personnification « le coeur rit »,
…afficher plus de contenu…

La richesse des arguments vise à convaincre les lecteurs des bienfaits de la marche. En effet, dans ce texte didactique, le philosophe invite le lecteur à considérer le voyage pédestre comme le chemin du savoir permettant à l’homme d’exercer sa liberté tout en enrichissant sa connaissance du monde. Mais cet éloge du voyage à pied est également le moyen pour Rousseau de définir les principes de la connaissance philosophique, avec une formule finale qui sonne comme une maxime : « Quand on veut voyager, il faut aller à pied ».
D’autres auteurs rejoignent Rousseau, tel Alphonse de Lamartine qui déclare dans son récit de voyage, Voyage en Orient : « il n’y a d’homme que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie

en relation

  • Candide chapitre 18
    1917 mots | 8 pages
  • Le survenant et le nomadisme dans le nomadisme
    983 mots | 4 pages
  • L'évolution des mobilités de Lourdes
    535 mots | 3 pages
  • Explication linéaire d'un extrait de livre par chapitre 16 d'émile chartier
    2100 mots | 9 pages
  • amerga
    1579 mots | 7 pages
  • En quoi l’activité physique adaptée permet-elle de prendre en compte la singularité de prendre
    533 mots | 3 pages
  • Commentaire de texte lepestre
    1844 mots | 8 pages
  • Rédaction de Français : Voyage-t-on pour mieux se connaître ou pour mieux connaître l'autre.
    444 mots | 2 pages
  • Le fil de l'épée de charles de gaulle
    586 mots | 3 pages
  • Marc Aurèlement et justice
    841 mots | 4 pages
  • Reflexion sur la marche de l'apprenti
    601 mots | 3 pages
  • Commentaire sur acis la bruyere
    993 mots | 4 pages
  • Commentaire de textes
    421 mots | 2 pages
  • methodo_philo_02
    1427 mots | 6 pages
  • La question de l'alterité
    36781 mots | 148 pages