Commentaire l'albatros de baudelaire
Ce poème a été inspiré à Baudelaire lors d'un voyage sur un navire qui le devait le mener juqu'aux Indes, mais qui finalement s'est achevé sur l'île Maurice. L'albatros traduit chez Baudelaire la conscience d'être différent des autres. Baudelaire a recours à une image très suggestive pour dépeindre sa propre condition dans une société qui l'ignore complètement. L'image de l'albatros capturé évoque l'idée d'un être totalement étranger au monde qui l'entoure. Baudelaire faisait partie de la génération des poètes maudits, c'est-à-dire non compris par les gens de son époque. Les trois premières strophes concernent l'albatros tandis que la dernière est dédiée au poète.
Le titre de l‘ouvrage, « les fleurs du mal«, est un oxymore qui à lui seul est révélateur de la contradiction et de la complexité de l‘état d‘esprit du poète.
Il s’agissait au départ d’une anecdote, une scène qu’il a vécue sur un des ports des bateaux sur lequel il a voyagé. Il aurait vu des marins martyrisés un albatros. C’est le deuxième poème, il évoque la condition du poète à travers une métaphore entre l’oiseau et le poète.
L'albatros représente la propre condition du poète déchiré entre son aspiration à l'élévation, l'idéal, et sa condition humaine réelle, le spleen.
I-Anecdote
A la première lecture, « L’Albatros » se présente comme la narration d’une scène de la vie en mer.
Épisode que l’on pourrait trouver facilement dans un film ou dans un roman.
Des verbes d’action au présent de l’indicatif dans un poème en alexandrins : « prennent » (v. 2), « suivent » (v. 3), « laissent » (v. 7), « agace » (v. 11), « mime » (v. 12).
Des adverbes temporels au début des 2 premières strophes : « souvent » (v. 1), qui marque la fréquence de l’action, « à peine » (v. 5) qui souligne l’irruption