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L’Assommoir est un roman d’Emile Zola publié en 1877 qui compte l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire tout en montrant les ravages dus à la misère et à l’alcoolisme.Emile Zola est un écrivain français considérée comme le chef de file du naturalisme. L’extrait qui nous est proposé est une description de la misère vécue au quotidien par Gervaise et son entourage. Zoladénonce la misère par une représentation pathétique en nous plongeant dans le naturalisme de la scène dépeinte.
La description des personnage et de la maison oblige pour un souci réalistedes détails précis.
La description de la maison se fait à l’aide de métaphores, la maison est ici comparée à un ventre vide, ‘‘les murs sonnaient creux’’ l.4. Les personnages sont déshumanisé ils sontdécrit comme des animaux, le père Bru dort sur de la ‘‘paille’’l.10, même ‘‘les équarrisseurs’’ l.16 ne voulaient pas acheter sa peau ni sa graisse. Le récit tragique de ces familles est accentué parla description faite par Zola qui les compare à des animaux.
Le personnage de Gervaise est généreux, ‘‘dés qu’elle avait du pain, elle jetait les croûtes’’ l.13 au père Bru, bien que la misère lafasse devenir ‘‘mauvaise’’l.13 et qu’elle ‘‘détestait les hommes’’ l.13. Le père Bru ‘‘était comme un chien’’ l.15 pour Gervaise, on le ‘‘laissait crever, parce qu’il ne pouvait plus tenir un outil’’l.15. Les autres personnages ne sont pas décrit par unité mais faisant parti d’un groupe: ‘‘Trois ou quatre ménages semblaient s’être donné le mot pour ne pas avoir du pain tout les jours’’ l.2,3.Zola utilise tout les détails pour rendre la scène plus réaliste. La description du père Bru se fait à travers le regard de Gervaise, les détail tel que la position, il ’‘s’y mettait en boule’’ l.9 etle lieu, ‘‘sous le petit escalier’’ l.8 rende la scène plus réaliste. De plus les métaphores et comparaison de la maison à un ventre vide fait ressentir au lecteur un désespoir absolu pour les...
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Extrait 2 Chapitre II
Et elle se leva. Coupeau, qui approuvait vivement ses souhaits, était déjà debout, s'inquiétant de l'heure. Mais ils ne sortirent pas tout de suite ; elle eut la curiosité...
...Gervaise et Coupeau travaillent dur, gagnant de quoi vivre avec un peu plus d'aisance tout en faisant des économies ; mais un jour Coupeau tombe du toit ou il travaillait et se retrouve en convalescence chez lui et devient alcoolique, tout comme son père. Le passage que nous étudions est la contemplation de l’alambic d’un agent de police, qui fabrique de l’absinthe, par Gervaise et ses compagnons. En quoi peut – on dire que cet extrait est caractéristique du naturalisme? En quoi cela nous...
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...Commentaire Composé
Dans la préface de ce roman, L’Assommoir, Zola déclare vouloir « peindre la déchéance fatale d’une famille ouvrière, dans le milieu empesté de nos faubourgs. Au bout de l’ivrognerie et de la fainéantise, il y a le relâchement des liens de la famille, les ordures de la promiscuité, l’oubli progressif des sentiments honnêtes, puis comme dénouement, la honte et la mort. » Il est important de rappeler que le romancier naturaliste a, tout d’abord, souhaité...
...Naturellement, à mesure que la paresse et la misère entraient, la malpropreté entrait aussi. On n’aurait pas reconnu cette belle boutique bleue, couleur du ciel, qui était jadis l’orgueil de Gervaise. Les boiseries et les carreaux de la vitrine, qu’on oubliait de laver, restaient du haut en bas éclaboussés par la crotte des voitures. Sur les planches, à la tringle de laiton, s’étalaient trois guenilles grises, laissées par des clientes mortes à l’hôpital. Et c’était plus minable encore à...
...homme et projette ses aspirations plus ou moins conscientes sur le spectacle qui lui est offert.
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