Commentaire l'ecole des femmes
Dans cette scène, Horace qui est amoureux d’Agnès, sa jeune ingénieuse, l’a enlevé. Cependant elle se retrouve face à son tuteur, l’homme qui veut l’épouser : Arnolphe. Ils se disputent car Agnès revendique le fait d’aimer Horace.
Que fait Arnolphe pour s’imposer ? Et que fait Agnès pour lui résister ?
Arnolphe traite, insulte Agnès pour se faire respecter et pour la rabaisser : « la vilaine », « peste », « une précieuse ». Des interjections sont utilisées pour montrer qu’il est révolté, énervé : « peste ! », « ah ! ». On peut constater qu’il se compare à un roi : « ma puissance », « mon pouvoir », il se croit permis de tout et d’après lui, elle doit lui obéir car il l’a élevé donc elle lui appartient. On utilise ici une hyperbole : « je m’y suis efforcé de toute puissance », ainsi il exagère sur le fait qu’il a tout essayer pour la séduire.
De plus, Arnolphe essaye de lui faire croire qu’elle est toujours bête, il la dévalorise et s’impose avec des mots forts : « une précieuse », « coquine ». Il lui fait comprendre qu’elle lui doit du respect car en effet il s’est occupé d’elle toute son enfance et qu’il a investie de l’argent dans son éducation donc elle est à lui : « n’est-ce rien que les soins d’élever votre enfance ? », il essaye de la faire culpabiliser.
Agnès essaye de lui faire comprendre qu’elle n’a jamais été contre qu’Arnolphe soit amoureux d’elle, juste qu’il ne sait pas s’y prendre : « je ne vous en ai pas empêché ». Elle fait une comparaison entre Arnolphe et Horace : « il en sait là-dessus plus que vous », en effet elle qualifie Horace d’être plus doué et moins maladroit qu’Arnolphe. De plus, elle prétend dire qu’Horace payera sa liberté en remboursant Horace : « il vous rendra tout jusques au dernier double ».
Elle est révoltée car elle ne veut