commentaire l'homme qui rit Victor hugo
1541 mots
7 pages
Intro : On dit souvent que «Le rire est le propre de l'homme, car l'esprit s'y délivre des apparences » mais le sourire révèle-t-il toujours les sentiments intérieurs ? Victor Hugo (1802-1885) est un des plus grands auteurs français ayant touché à tous les genres : le théâtre, la poésie et le roman. Cet auteur est engagé politiquement et socialement : il est contre la peine de mort et il est pour le bien de tous comme dans Les Misérables (1862) qui relate la misère sociale des pauvres gens. Notre extrait présente le personnage principal du roman philosophique L’homme qui rit publié en 1869. Gwynplaine est un jeune homme semblable à tout mais qui a eu le malheur d'être capturé par des bandits qui l'on défiguré en lui taillant le visage de sorte qu'il se retrouve avec un sourire permanent, qu'il pleur ou qu'il rit. Ce texte est de registre ironique et pathétique. Quels sont les éléments mettant en avant la défiguration de Gwynplaine ? Nous verrons en tout premiers lieu, le portrait physique de Gwynplaine. Nous nous intéresserons dans un second temps à comment Hugo présente moralement Gwynplaine à son lecteur.
I-Un portrait physique de G
a)visage
Hugo nous dresse un portrait de Gwynplaine, en particuliers de son visage. On remarque tout d’abord, une énumération inversé qui décris trop précisément son visage de ce fait, on n’arrive pas à l’imaginer. Il est également décris comme une « machine », car Hugo utilise un vocabulaire qui normalement n’est pas attribué à la description d’un visage, comme « trou, protubérance, écrasement » (l6-7). On n’arrive encore moins à imaginer un visage. On peut ensuite relever des parallélismes entre le «nez grec » et le «nez Kalmouck » (l14) ou encore entre un « profil hottentot » et un « profil romain » (l13). On peut également relever une allitération en « d », « débridé (…) dénudé (…) distendu (…) décloisonné (…) désordonné » (l20-21). Ce qui provoque une insistance sur des termes plutôt médicaux et explicatifs.