Commentaire les colchiques
Donc 2 vers qui fonctionnent en antithèse un peu comme les deux hémistiches (moitié d’un vers, marquée par une césure), les deux moitiés du premier vers. On observe que s’il y avait un appui poétique au vers 1 malgré tout, il y a aussi une forme de lourdeur voulue dans ce style poétique. « le pré est vénéneux » avec ce verbe d’état tout simple presque plat et puis le participe présent « paissant » du vers 2 qui est un effet assez lourd. De même, le quotidien évoqué, un pré avec des vaches, a un côté banal à la fois dans le paysage et l’animal choisi. On voit qu’il y a à la fois un appui sur la tradition et une volonté tout de suite de la …afficher plus de contenu…
La 3ème stropheOn arrive enfin à la dernière strophe, donc le tercet final, encore un effet de raccourcissement. On passe de 7 vers à 5 vers à 3 vers. Raccourcissement qui évoque comme un affaiblissement et une disparition, c’est l’empoisonnement aussi du verbe poétique qui s’amenuise, s’éteint et finit par disparaître, un peu à l’image de cette relation amoureuse avec Annie Playden évoquée ici, sans aucun doute, en intertexte. On note aussi le précepte de Verlaine qu’il y avait dans l’art poétique et pour cela préfère l’impair pour créer de la musique. L’impair, on le retrouve ici avec l’utilisation du septain, du quintil et d’un tercet, trois strophes impaires. Le troupeau du vers 13