Commentaire l'horloge baudelaire
» mais en réalité le poète va s’effacer derrière l’horloge personnifiée qui prend la parole au vers 2. Le caractère menaçant et effrayant de l’horloge est d’emblée mis en évidence par la métaphore présente dans le GN : « dieu sinistre, effrayant, impassible, / Dont le doigt nous menace et nous dit » qui la personnifie. La caractérisation par les adjectifs négatifs énumérés (« sinistre, effrayant, impassible ») renforce cette première impression qui sera confirmée par la prise de parole de l’horloge. Cette personnification de l’horloge se fait même prosopopée (figure de style employée lorsque l’on donne la parole à un absent, une abstraction ou un inanimée) dès le vers suivant puisque l’horloge parle au discours direct comme le suppose l’ouverture des guillemets et l’emploi de la deuxième personne du …afficher plus de contenu…
». La Seconde est elle aussi personnifiée, elle s’exprime également au discours direct et reprend l’expression déjà énoncée au vers 2 : « Souviens-toi ! » qui vient, comme un leitmotiv, scander le poème, produisant ainsi une forme d’angoisse, une impression d’enfermement et de malaise. Les vers 9 à 11 connaissant un rythme bousculé avec le rejet et les enjambements, le découpage des propositions ne correspond pas à la structure des vers. La seconde d’abord personnifiée est ensuite animalisée avec le CC de moyen métaphorique : « avec sa