Commentaire littéraire macbett, eugène ionesco, 1972
Il parle, tout à la fin de son discours, comme s’il parlait à lui-même puisqu’il dit « commençons d’abord par faire un royaume – et je suis roi. « (l. 90/91) il s’autoproclame roi directement sans laisser le bénéfice du doute, surtout au peuple, qui pourtant doit être bouleversé par sa tirade et ne voudrait probablement pas d’un roi tel que lui, or, après cette déclaration de Macol, le peuple n’a visiblement pas le choix, il doit se plier face à ce personnage autoritaire. Macol veut à tout prix être au pouvoir et prend plaisir à voir son peuple souffrir et regretter leur ancien roi. Il reproduit inconsciemment les erreurs de ces prédécesseurs, celles de priver le peuple de disposer de leurs propres destins, et de vivre dans la …afficher plus de contenu…
Il finit par prendre le pouvoir par la force comme l’ont fait ses prédécesseurs, et n’apprend pas de ses erreurs. L’humanité n’évolue pas et les erreurs du passé se répètent.Cette pièce prend une tournure cyclique, en effet il y a beaucoup d’antagonisme dans l’histoire. La pièce se présente comme une parodie dans la mesure où Ionesco tourne en ridicule bien des processus et des modalités. Ici, Macbett a soif de pouvoir, mais il n’est pas le seul. Tous sont avides de pouvoir (Duncan/Macbett/Banco/Candor/Glamiss), cette quête du pouvoir illimité est la passion qui anime tous les personnages qui ne font que se trahir pour assouvir leur désir, mais certains garde tout de même leurs pessimismes. La réécriture de Ionesco touche justement au pessimisme des personnages qu’a pu mettre en scène le théâtre de l’absurde. En effet, tend, dans Macbett, à faire entendre