Commentaire sur le Misanthrope de Molière Molière est un auteur du XVIIe siècle, un siècle qui a vu naître de nombreux chefs d’œuvre du théâtre classique, principalement grâce au goût de Louis XIV pour ce divertissement. Il appartient au mouvement du classicisme qui est un mouvement littéraire, culturel et artistique s’incarnant dans l’idéal de «l’honnête homme». Molière ou Jean-Baptiste Poquelin de son vrai nom est né en 1622 et il est mort en 1673 à Paris quelques …afficher plus de contenu…

Cette comédie fut représentée pour la première fois en 1666 et nous allons étudier la scène d’exposition de cette pièce, la scène une de l’acte I. Cet extrait est un dialogue au cours duquel Alceste va accuser l’indulgence de son ami Philinte envers les mondains et les hypocrites de salon, que lui condamne fermement. Tout au long de ce commentaire nous allons essayer de répondre à la question suivante : comment l’auteur, met en scène une querelle, à la fois comique et polémique, qui oppose Alceste et Philinte pour apporter une morale à l’histoire? Pour cela, nous allons tout d’abord voir une scène d’exposition pour le personnage complexe d’Alceste. Puis, dans un second temps, nous allons essayer de comprendre en quoi la querelle est à la fois comique et polémique. Enfin, nous allons voir que cette histoire possède une portée morale qui s’adresse aux …afficher plus de contenu…

Après avoir vu les registres de cette querelle, nous allons voir la portée morale de cette œuvre.Dans cette dernière partie, nous allons voir la morale que porte l’auteur par cette extrait. Premièrement, l’auteur dénonce, par le biais de la démesure d’Alceste, une société hypocrite. - Le discours excessif d’Alceste, permet à Molière de dénoncer les nombreux travers d’un société qu’il trouve hypocrite et dont il pense que c’est pratiquement impossible de rester sincère.- des rapports humains faussées à cause du comportement des hypocrites et qui provoque une perte de confiance dans les paroles des autres. Ceci est bien résumé de la ligne neuf à la ligne douze. Cette perte de confiance s’impose même dans les rapports amicaux «embrassades frivoles» (ligne cinq) et va jusqu’à s’interposer dans la