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POUILLE Léianne Commentaire Stylistique Mme GUYVARCH SDL L3 p.243-245, éditions Gallimard 2008, folio « Sur cette photo, prélevée parmi des centaines contenues dans des pochettes Photo-service ou stockées dans un fichier informatique, une femme d’un certain âge aux cheveux blond-roux, en pull noir décolleté, est assise, presque renversée, dans un gros fauteuil chamarré et entoure de ses deuxbras …afficher plus de contenu…

Signes auxquels elle ne pense pas, vivant habituellement dans une dénégation générale, non de son âge, soixante-six ans, mais de ce qu’il représente pour les plus jeunes, et ne s’éprouvant pas différente des femmes de quarante-cinq, cinquante ans — illusion que celles-ci détruisent, sans malveillance, au détour d’une conversation, en lui signifiant qu’elle n’appartient pas à leur génération et qu’elles la considèrent comme …afficher plus de contenu…

Il relate la relation avec sa mère durant les années où cette dernière a été atteinte de la maladie d’Alzheimer jusqu’à sa mort qui prend la forme d’un journal intime qui refuse l’épanchement lyrique. On montrera comment la narratrice présente sa mère au lecteur à travers la photographie et la pensée de sa mère à travers le regard de cette photographie. Nous étudierons dans un premier temps : la tension entre le passé et le présent. Dans un second temps, nous mettrons en valeur les caractéristiques stylistiques mises en avant par les souvenirs et la pensée de mère. Nous montrons que ce passage relève d’une autobiographie contemporaine qui joue subtilement entre les genres et tradition ou casse les codes de l’autobiographie. Tout d’abord, un récit autobiographique est une histoire écrite par une