Commentaire
La proposition est organisée autour d’un noyau verbal. Les propositions non dépendantes : indépendantes : ce sont les propositions qui ne dépendent d’aucune autre et dont aucune autre ne dépend : Il pleut. principales : ce sont les propositions qui ne dépendent de rien mais dont dépend au moins une subordonnée : Je crains tout de même que cela l’impressionne trop.
Les propositions subordonnées : elles dépendent d’une proposition principale. Une proposition subordonnée rectrice régit elle-même une subordonnée : La femme qui a vu l’homme qui était assis sur le banc. les subordonnées complétives : elles ne peuvent être effacées ou déplacées. Elles ont les fonctions du nom. les conjonctives pures : introduites par « que » : Je souhaite que tu viennes. introduites par « ce que » : Je m’attends à ce qu’il pleuve. les propositions interrogatives indirectes : totales (toujours avec « si ») : J’ignore s’il viendra. partielles : introduites par un déterminant interrogatif : Je me demande quelle heure il est. introduites par un pronom interrogatif : Je ne sais pas qui est venu. introduites par un adverbe interrogatif : J’ignore pourquoi il n’est pas venu. les propositions infinitives : J’entends les oiseaux chanter. (Fonction : complément d’objet direct) les subordonnées circonstancielles : ces propositions peuvent être effacées et déplacées. Les mots subordonnants peuvent être une conjonction de subordination (si, quand, lorsque, etc.), une locution conjonctive (dès que, afin que, etc.) ou que. les circonstancielles temporelles : Quand je travaille, j’écoute de la musique. les circonstancielles finales (ou « de but ») : Nous parlerons doucement de façon que vous puissiez travailler. les circonstancielles consécutives (ou « de conséquence ») : Elle parle si vite que personne ne la comprend. les circonstancielles causales : Il est allé au cinéma parce qu’il voulait absolument voir cette