Commentaire
Molière choisit un monologue pour représenter tout le comique de cette situation : Harpagon est seul en scène. Tout d’abord nous sommes « in medias res », nous ne constatons pas le vol, ce monologue va nous donner toutes les indications nécessaires a la compréhension de la situation. Des les premiers mots ce sont des exclamations, le personnage cri, hurle. L’exagération du ton, l’accumulation des exclamations vont rendre ce passage comique. La juxtaposition des mots voleur et assassin laisse deviner un événement effroyable mais la dernière exclamation de la liste recentre le sujet : « On m’a dérobé mon argent ».
Dans un second temps nous avons des interrogations, cela montre qu’après la surprise, Harpagon cherche une explication à son vol : « Qui peut-ce être ? « (…) « Qui est-ce ? ». Il interroge alors qu’il est tout seul. Certaine questions qu’Harpagon se pose se contredise : « où courir ? Où ne pas courir ? ». La formulation de la première question n’est pas correct : « Qui peut-ce être ? ».
Le personnage va jusqu'à s’en prendre à lui-même : « Il se prend lui-même le bras », ce qui va générer des situations comiques et le montrer proche de la folie : « mon esprit est troublé ». La situation devient comique par la gestuelle d’Harpagon soulignés par Molière : « il se prend lui-même le bras », ce qui montre la folie qui le gagne. L’écrivain personnifie l’argent du personnage : « mon cher ami » ce qui rend le personnage de plus en plus ironique. Harpagon appel à l’aide pour trouver son voleur, il souhaite parler de sa perte tout le monde, y compris lui : « faire donner la question à la maison (…) et à moi aussi ». Le personnage trouve en vain une seule alternative à son drame : la mort. Il