commentaire
b)élargissement/prolongement : Dans La Ferme des animaux, les discours de propagande proférés par Brille-Babil (« squealer » en anglais, celui qui pousse des cris perçants, dont la voix porte, même si elle est désagréable) sont nombreux. Le premier apparaît dans le chapitre 3 (p.32-33) et vise à expliquer pourquoi les cochons, plus instruits, chef de cette ferme ont plus de privilèges que leurs congénères. Ils ont droit notamment au lait et aux pommes. Enfin, dans la chapitre 9 (p.96-97) , Brille-Babil ment sur le sort réservé au fidèle et travailleur Malabar. Il explique à tous, pour montrer la justice du pouvoir de Napoléon, qu’il était au chevet de son « ami », alors qu’en REALITE a été emporté dans le fourgon d’un équarrisseur pour que les cochons fassent du profit sur son dos. Les animaux ne réagissent pas et c’est le début d’un règne inique où certains animaux sont plus égaux que d’autres et où les libertés ne sont absolument plus respectées. L’utopie du départ n’a pu être réalisée.