Commerce international
Sortie très attendue de BAM aujourd’hui
Bank Al-Maghrib arbitrera les divergences sur le taux de croissance
L’Etat encore plus assoiffé qu’il ne l’annonce?
Maintien du taux directeur à 3,25%, le scénario le plus probable
Les avis divergent sur la croissance du PIB en 2012. Le gouvernement qui tablait sur une hausse de 4,2% dans le projet de loi de Finances a revu à la baisse ses prévisions. Des experts, eux, prédisent une croissance inférieure à 2%. BAM devrait livrer ses prévisions à l’issue du conseil d’aujourd’hui Les finances publiques devraient une fois encore accaparer l’essentiel des discussions à l’issue du conseil de Bank Al-Maghrib qui se tient aujourd’hui. La première des quatre réunions de l’année sera l’occasion pour Abdellatif Jouahri, gouverneur de la Banque centrale de livrer ses commentaires sur le projet de la loi de Finances 2012. Un texte qui est toujours en cours de discussion au Parlement. Sur sa durée d’exécution et surtout son contenu, les économistes ont déjà émis des réserves. Il reste à connaître la position de la Banque centrale notamment en terme de prévision de croissance.
Le gouvernement vient de revoir une deuxième fois à la baisse ses estimations. Ce qui ramène à une croissance qui sera inférieure à 4,2%. Certains économistes prédisent moins de 2%. Quant au déficit budgétaire, les experts craignent un gouffre plus important que celui de l’année dernière. A la Banque centrale, cet indicateur est surveillé de près puisqu’une aggravation du déficit suppose une intervention massive du Trésor sur le marché intérieur pour le financer. Or, le marché vit aujourd’hui une tension sur les liquidités sans précédent.
«Les interventions de la Banque centrale sur le marché monétaire dépassent 50 milliards de DH en moyenne», relève une source du marché. Le Trésor prévoit une levée de 45 milliards de DH nette sur la base d’un déficit budgétaire de 5%. Mais, la révision à la hausse de la